Polémique autour du transfert d'Abderrahmane Soumaré : les oubliés de la formation montent au créneau

La signature d’Abderrahmane Soumaré au FC Alverca( promu en Liga Portugal),a récemment été saluée par la Fédération mauritanienne de football (FFRIM) comme une réussite de son académie, devenue FIFA Talent Academy. Mais cette communication a suscité une vive controverse sur les réseaux sociaux, où de nombreuses voix dénoncent une réécriture sélective du parcours du jeune joueur.
En cause, l’omission du rôle majeur joué par Lassana Cissokho, premier formateur du natif de Sebkha, qui l’a initié et encadré bien avant son intégration à la FFRIM Academy en 2019. Plusieurs observateurs pointent du doigt une tentative de récupération totale de la trajectoire du joueur par la fédération, au détriment de ceux qui ont contribué à son éclosion.
« Il n’a pas commencé à jouer en 2019. On oublie trop souvent que Soumaré est le fruit d’un travail en amont, mené dans des conditions précaires par des encadreurs bénévoles », martèle un acteur du football local.
Le post de la FFRIM, qualifiant Soumaré de « pur produit » de son académie, sans aucune mention de ses formateurs d’origine, est perçu par beaucoup comme un déni de reconnaissance. Pire encore, cette réécriture pourrait priver ses premiers encadreurs de l’indemnité de formation prévue par le mécanisme de solidarité de la FIFA.
« Lassana Cissokho ne verra pas un centime de ce transfert. C’est une profonde injustice pour ceux qui œuvrent dans l’ombre à faire émerger nos talents », déplore un formateur local.
Cette polémique met une fois de plus en lumière les tensions récurrentes entre structures officielles et éducateurs de terrain, souvent relégués à l’arrière-plan malgré leur rôle déterminant.
En cause, l’omission du rôle majeur joué par Lassana Cissokho, premier formateur du natif de Sebkha, qui l’a initié et encadré bien avant son intégration à la FFRIM Academy en 2019. Plusieurs observateurs pointent du doigt une tentative de récupération totale de la trajectoire du joueur par la fédération, au détriment de ceux qui ont contribué à son éclosion.
« Il n’a pas commencé à jouer en 2019. On oublie trop souvent que Soumaré est le fruit d’un travail en amont, mené dans des conditions précaires par des encadreurs bénévoles », martèle un acteur du football local.
Le post de la FFRIM, qualifiant Soumaré de « pur produit » de son académie, sans aucune mention de ses formateurs d’origine, est perçu par beaucoup comme un déni de reconnaissance. Pire encore, cette réécriture pourrait priver ses premiers encadreurs de l’indemnité de formation prévue par le mécanisme de solidarité de la FIFA.
« Lassana Cissokho ne verra pas un centime de ce transfert. C’est une profonde injustice pour ceux qui œuvrent dans l’ombre à faire émerger nos talents », déplore un formateur local.
Cette polémique met une fois de plus en lumière les tensions récurrentes entre structures officielles et éducateurs de terrain, souvent relégués à l’arrière-plan malgré leur rôle déterminant.
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