Qui pour sauver la lutte traditionnelle en Mauritanie ?
La lutte traditionnelle mauritanienne, bien qu'elle soit pratiquée par de nombreux citoyens, demeure négligée par l'État mauritanien depuis de nombreuses années. Malgré l'allocation de 202 millions MRO en 2019 pour la construction d'une arène de lutte, celle-ci a été réalisée sans consultation des parties prenantes. Il est à noter que cette arène présente actuellement des installations sanitaires impraticables et des bureaux inoccupés.
En dépit de la somme conséquente de 202 millions MRO disponible par l’état mauritanien, il n'y a eu aucune avancée significative. Par ailleurs, le budget de la Fédération Mauritanienne de Lutte, selon nos informations à vérifier, se situe entre 3 et 5 millions MRO par an, ce qui est insuffisant pour soutenir le développement de ce sport.
La lutte traditionnelle mauritanienne, qui possède une double dimension culturelle et sportive, est unique en son genre dans le pays. Malheureusement, le ministre des Sports actuel semble ignorer les acteurs de ce domaine, ce qui reflète une attitude de l'État qui laisse ce sport à l'abandon.
Les promoteurs de lutte rencontrent des difficultés pour trouver des sponsors en Mauritanie, en raison du manque de considération de la politique étatique à l'égard de ce sport. Bien que quelques rares sponsors soient présents, les montants alloués demeurent dérisoires.
Il est impératif que la politique de l'État concernant la lutte traditionnelle soit clairement définie et comprise par tous les acteurs concernés. Le ministre des Sports devrait organiser des rencontres avec les représentants de la lutte (fédération, promoteurs et lutteurs) afin de discuter des mesures nécessaires pour revitaliser ce sport en Mauritanie.
Je souhaite attirer l'attention des autorités et de la Fédération Mauritanienne de Lutte sur leur responsabilité première dans la promotion de ce sport. De nombreux lutteurs ont quitté le pays pour l'Europe, abandonnés par un État qui aurait dû les soutenir.
Aujourd'hui, alors que l'on évoque des projets et des emplois pour les jeunes, il est crucial de se demander quel projet est prévu pour les centaines de jeunes engagés dans la lutte traditionnelle.
Cet article constitue un appel urgent adressé au ministre des Sports et aux gouvernements, les incitant à réévaluer leur politique en faveur des jeunes, notamment dans des communes défavorisées telles que Riadh et Elmina etc.
Chaque année, les promoteurs de lutte organisent des événements avec de grandes difficultés, notamment en ce qui concerne la location d'arènes et l'obtention des autorisations nécessaires. Il n'existe pas d'événements similaires en Mauritanie, et en tant que représentants de la banlieue, nous sommes souvent négligés.
Je regrette de devoir exprimer cette situation de manière aussi directe, mais il est essentiel de souligner le désintérêt manifeste du gouvernement mauritanien envers ce sport, ce qui engendre une dynamique d'indifférence parmi les médias, les sponsors et les leaders d'opinion.
Nous ne demandons pas des faveurs, mais simplement une attention sincère de la part de nos autorités sur notre situation, qui est véritablement préoccupante. Nous appelons à l'aide pour préserver ce patrimoine culturel qu'est la lutte traditionnelle. Alors que la lutte acquiert une nouvelle ampleur à l'échelle mondiale.
MIS
En dépit de la somme conséquente de 202 millions MRO disponible par l’état mauritanien, il n'y a eu aucune avancée significative. Par ailleurs, le budget de la Fédération Mauritanienne de Lutte, selon nos informations à vérifier, se situe entre 3 et 5 millions MRO par an, ce qui est insuffisant pour soutenir le développement de ce sport.
La lutte traditionnelle mauritanienne, qui possède une double dimension culturelle et sportive, est unique en son genre dans le pays. Malheureusement, le ministre des Sports actuel semble ignorer les acteurs de ce domaine, ce qui reflète une attitude de l'État qui laisse ce sport à l'abandon.
Les promoteurs de lutte rencontrent des difficultés pour trouver des sponsors en Mauritanie, en raison du manque de considération de la politique étatique à l'égard de ce sport. Bien que quelques rares sponsors soient présents, les montants alloués demeurent dérisoires.
Il est impératif que la politique de l'État concernant la lutte traditionnelle soit clairement définie et comprise par tous les acteurs concernés. Le ministre des Sports devrait organiser des rencontres avec les représentants de la lutte (fédération, promoteurs et lutteurs) afin de discuter des mesures nécessaires pour revitaliser ce sport en Mauritanie.
Je souhaite attirer l'attention des autorités et de la Fédération Mauritanienne de Lutte sur leur responsabilité première dans la promotion de ce sport. De nombreux lutteurs ont quitté le pays pour l'Europe, abandonnés par un État qui aurait dû les soutenir.
Aujourd'hui, alors que l'on évoque des projets et des emplois pour les jeunes, il est crucial de se demander quel projet est prévu pour les centaines de jeunes engagés dans la lutte traditionnelle.
Cet article constitue un appel urgent adressé au ministre des Sports et aux gouvernements, les incitant à réévaluer leur politique en faveur des jeunes, notamment dans des communes défavorisées telles que Riadh et Elmina etc.
Chaque année, les promoteurs de lutte organisent des événements avec de grandes difficultés, notamment en ce qui concerne la location d'arènes et l'obtention des autorisations nécessaires. Il n'existe pas d'événements similaires en Mauritanie, et en tant que représentants de la banlieue, nous sommes souvent négligés.
Je regrette de devoir exprimer cette situation de manière aussi directe, mais il est essentiel de souligner le désintérêt manifeste du gouvernement mauritanien envers ce sport, ce qui engendre une dynamique d'indifférence parmi les médias, les sponsors et les leaders d'opinion.
Nous ne demandons pas des faveurs, mais simplement une attention sincère de la part de nos autorités sur notre situation, qui est véritablement préoccupante. Nous appelons à l'aide pour préserver ce patrimoine culturel qu'est la lutte traditionnelle. Alors que la lutte acquiert une nouvelle ampleur à l'échelle mondiale.
MIS